lundi 1 avril 2013

Mémoires du passé (2)







Ce soir là, comme tous les autres d’ailleurs, Kévin n’était pas encore rentrés de ses escapades nocturnes avec ses amis. D’après lui, il ne s’amusait pas mais travaillait. Quoi qu’il en soit jusqu'à aujourd’hui je ne savais pas ce qu’il faisait exactement dans la vie.
Dans le courant de la matinée, j’étais passée voir un médecin pour faire une prise de sang. Je pensais que j’étais enceinte… Et effectivement, je ne m’étais pas trompée, je l’étais bel et bien. J’étais désemparée. Je ne savais pas comment l’annoncer à mon homme. Il ne voulait pas d’enfants. D’Après lui : « Les enfants c’est comme les chiens, ils ne servent à rien ».
J’appréhendais sa réaction quand j’allais lui annoncer la nouvelle. Il était 2h du matin quand il daigna rentrer.
-Où étais-tu encore passé ? J’étais morte d’inquiétude.
-Oh toi, ne me saoule pas encore, dit-il en vacillant. Il était encore ivre et sous l’effet de je ne sais quelle drogue.
Je devais rassembler mon courage pour lui dire que j’étais enceinte. Il me faisait peur. Il était tellement imprévisible que je ne savais pas comment il allait réagir.
- Chéri, assieds-toi. Je dois te parler d’une chose très importante.
- Qu’est-ce que tu veux encore ? Tu n’en a pas marre de m’emmerder tout le temps ? Je suis fatigué, je vais me coucher.
- Non Kévin, s’il te plaît écoute-moi, c’est important, murmura-t-elle avec une voix très peu assurée. Chéri, je suis enceinte.
Kévin resta là, bouche bée. Sa stupeur était totale. Je pouvais voir la colère dans ses yeux qui grandissait chaque seconde.
Il rétorqua avec un calme déconcertant :
-Ce n’est pas le mien.
Je n’en revenais pas. Comment pouvait-il dire une chose pareille ? Il était le seul homme que j’avais connu de toute ma vie.
-Mais bébé, c’est le tien. Tu sais bien qu’aucun homme ne m’a touché à part toi.
-Je te dis que ce n’est pas le mien ! hurla-t-il. Je n’en veux pas.
J’essayais de le retenir pour qu’il se calme. D’un geste instinctif, il dégagea son bras avec force, ce qui me fit trébucher. Il se jeta sur moi et me cribla de coups dans tous les sens. Je criais de toutes mes forces espérant que quelqu’un vienne à mon secours. La douleur était tellement intense que je perdis connaissance.
Quand je me suis enfin réveillée j’étais dans une pièce où la lumière était très forte et qui sentait l’éther. J’eu du mal à m’y habituer. Je ne voyais pas très bien ce qui se passait autour de moi. Tout était flou. Cependant, je reconnu une voix qui m’était très familière…


QUI EST CETTE PERSONNE ?
{… dans la suite}

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